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Sourcier Professionnel. Recherche de veines d'eau souterraine. Débit et profondeur de forage de puits.

Les risques liés à l’effondrement des puits lors des forages.

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Cet été suite à une de mes recherches d’eau un puits de type busé n’a pu être finalisé pour cause d’effondrement.

Comme prévu lors de ma prospection où j’avais annoncé l’eau à 28 mètres de profondeur, l’eau est apparue à la profondeur pressentie, tout allait bien jusque là. Hormis qu’avant d’atteindre cette veine d’eau que j’avais défini d’un débit moyen (1000 litres / heure) une grosse couche de sable avait été traversée. Tant que l’eau n’avait pas été atteinte le forage se tenait de lui-même. Cependant quand l’eau fut atteinte, celle-ci poussa les parois en ravinant les fondations du forage, ce qui créa forcément un éboulement de l’ensemble de la couche de sable présente au-dessus. Pour pallier à cela les puisatiers avertis (comme M. Léran ce jour-là) peuvent mettre un blindage qui maintient les parois pour ainsi pouvoir continuer à creuser. Cela permet alors de traverser la veine d’eau et de pouvoir atteindre une couche imperméable pour pouvoir creuser la réserve en eau. La situation était relativement logique, l’eau coulant dans le sable elle descend jusqu’à trouver une couche imperméable. Ce qui était le cas car dès l’eau trouvée il y avait par la suite une couche dure en-dessous qui formait le support à l’eau et au sable.

Le problème fut que cette couche de sable avait une épaisseur de plus de 10 mètres et que le blindage ne fait que 5 mètres de long ce qui interdit de le descendre au risque de le laisser au fond. Le blindage ne fut pas descendu et la seule solution était de creuser et finaliser vite le puits pour pouvoir le buser avant qu’il s’effondre et se colmate.

Mais l’intensité de mouvement de l’eau dans ce sable était trop importante pour laisser le temps à cela, d’ailleurs le puisatier eu du mal à ressortir ses outils. Il y avait plus de 4 mètres de sable effondré au-dessus de sa tarière lorsqu’il l’a remonta pour la dernière fois. Le creusage fût abandonné et le puits rebouché.

Le risque était de laisser les outils coincés au fond mais aussi de créer une telle cavité en enlevant autant de sable que celle-ci aurait pu mettre à mal la stabilité du terrain environnant le puits.

D’ailleurs à ce propos beaucoup d’architectes ne permettent pas l’élaboration du puits à moins de 10 mètres d’une construction. Car pour les mêmes raisons cela peut provoquer par les mouvements de l’eau dans le vide du puits une érosion des parois du forage et un mouvement du terrain donc une instabilité des fondations de la maison qui se trouverait à proximité.

 

Malgré le fait que mes ressentis étaient corrects, car l’eau était bien au mètre près à l’endroit indiqué, ce forage ne put arriver à terme.

Il reste donc une solution c’est de passer en forage de type artésien. De descendre un blindage au fur et à mesure (possible avec ce type de forage) et d’atteindre la veine d’eau. De plus que sur ce point de forage j’avais déterminé un croisement (une superposition en fait) de deux veines, celle de 28 mètres et une autre à 40 mètres qui dans le cas d’un forage de type artésien peuvent être atteintes toutes les deux (un creusage de puits busé ne descend pas à plus de 40 mètres d’habitude). Du fait du soufflage lors du forage pour éjecter la matière (sable) il sera alors possible de créer une réserve en eau. La stabilité du terrain sera certes affectée mais d’une moindre façon compte-tenu que les volumes extraits lors d’un forage de ce type sont moins importants.

Donc affaire à suivre mais bon retour d’expérience sur les présences de sables souterrains en grosses quantités.

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